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'Quand l'orgasme est un état et l'amour une sensation'
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Interview pré-documentaire pour France 5 par Paris Derrière

11/23/2016

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Qui n’a jamais interrompu l’acte pour consulter le dernier sms tombé ? Pendant ce moment d’abandon, qui n’a jamais pensé au dernier dossier à rendre, à sa to do list à compléter ? Qui n’a jamais fait l’amour, obsédé par la jouissance à marche forcée comme si nous étions désincarnés, anesthésiés par l’urgence ? Au point d’en oublier l’essentiel : le plaisir et la connexion à l’autre. D’où le succès du slow sex que vous découvrirez dans le documentaire Plus de temps, moins de stress que j’ai cosigné avec la réalisatrice chevronnée Mériem Laÿ. Vous y trouverez des solutions pour ralentir et pas seulement dans le domaine de l’intime. Diffusion sur France 5 dimanche 4 décembre à 20h50. Tous devant le poste !

C’est le grand symptôme de l’époque. Aussi paradoxal que ça puisse paraitre, alors que les progrès technologiques sont censés nous faire gagner du temps, nous n’en n’avons jamais autant manqué. Comment éviter le burn out ? Pour préserver notre santé physique et mentale, le monde médical est unanime : il est urgent de ralentir. Dans ce très beau documentaire qui va vous détendre rien qu’en le regardant, si si… vous découvrirez que faire plusieurs tâches en même temps, le fameux multitâche, rend moins productif et épuise le cerveau. La science vient de l’attester.
Mais comment ralentir sans changer radicalement de vie ? Comment réussir à instiller des bulles de lenteur dans nos quotidiens surbookés ? Mériem et moi, nous sommes allés à la rencontre de ceux qui sont parvenus à ralentir le rythme sans se ruiner et sans changer de vie. Donc, pas besoin d’aller élever des chèvres dans le Larzac ni d’investir dans des gadgets de bobos friqués. Nos intervenants trouvent le temps de prendre le temps de manger, dormir, marcher, se déconnecter, méditer, buller… et faire l’amour.
Dans ce dernier domaine, nous avons filmé un stage de slow sex donné par la coach Emmanuelle Duchesne. Que s’y passe-t-il concrètement ? Orgie ? Pas orgie ? Suspens… Sans spoiler la séquence, j’ai posé des questions pas cool à la très cool Emmanuelle Duchesne. Une fois n’est pas coutume, j’ai joué la sale conne, comme une bonne parisienne que je suis…

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Le slow sex, c’est faire l’amour comme une limace ?
On peut jouer l’escargot mais l’important c’est aller au rythme qui nous permet d’être pleinement conscient à ce qui se passe dans notre corps. Ralentir est un moyen, un point de départ pour y arriver.

Ça risque pas d’être un peu fadasse, de perdre en intensité ?
Beaucoup de personnes sont désensibilisées, coupées de leur corps, donc elles augmentent la vitesse, la vibration pour maintenir les sensations. Or quand on s’arrête, qu’on observe le ressenti en détail, on s’aperçoit que le corps est très bien équipé pour transmettre beaucoup de sensations à côté desquelles nous passons hélas. Être plus présent dans sa chair. Donc au contraire, ralentir augmente l’intensité. L’idée c’est d’augmenter notre attention au lieu d’augmenter la stimulation.

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Est-ce que c’est un truc de hippie ?
Je ne sais pas. Il y a surement des baba cools à fond là dedans mais parmi ceux qui en profitent, il y a des gens qui travaillent, qui gagnent de l’argent, qui ont de bonnes positions sociales, toutes sortes de personnes s’y intéressent.

C’est la faute de cette saloperie d’Internet ! Nous nous coupons de notre corps parce que nous avons toujours la tête dans le smartphone, à checker les sms, les mails, bref à prévoir ! Nous ne sommes plus dans l’instant. Les autres sens odorat, toucher, goût, passent à la trappe. Saint-Eric Zemmour a raison, c’était mieux avant. Non ?
Mais non ! C’est trop facile de dire « méchante société moderne ». Internet engendre de bonnes et de mauvaises choses, il suffit de savoir s’en servir et de trouver la bonne distance avec cet outil. Si on tombe dans l’addiction, oui, Internet aggrave un problème qui existe depuis bien longtemps : le fait que nous soyons coupés de notre corps. Déjà, avant l’informatique, dans notre culture, on grandit en apprenant à développer énormément le mental, les connaissances. Dès l’enfance, le fait que l’on soit obligé de s’habiller, de mettre des chaussures, de manger avec les couverts, rester assis longtemps sans bouger, le corps est contraint de façon non naturelle et au final tout ça a un impact sur notre sensualité. Pour enfoncer le clou, les religions nous ont culpabilisé, nous devions avoir honte de notre corps, les femmes particulièrement.

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Le slow sex, c’est un truc de nana alors, comme le tricot et le nail art ?
Pas du tout ! Les résultats sont incroyables sur les hommes qui viennent dans mes stages, comme on le voit dans le docu ! C’est une révolution pour eux. Le slow sex leur permet de sortir de la performance, de tenter de lire dans les pensées de leur compagne. Beaucoup d’hommes ont sur développé leur érotisme visuel et fantasmagorique, voyez le cliché du mec qui se masturbe devant un porno. Le jour où il se fait caresser tout le corps les yeux bandés, il découvre l’orgasme féminin ! Le slow sex est aussi très apaisant pour eux, ça les détend et les énergise en même temps. Et ils gagnent énormément en confiance en eux. Par contre, ça doit être une démarche personnelle. L’idée d’accéder au multi-orgasme sans éjaculation peut être motivant…

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En gros, on cogite trop ! Faut arrêter de penser, devenir un peu bêbête ?

Mais le corps est intelligent, il sait très bien aller vers ce qui va lui faire
du bien. Encore faut-il savoir l’écouter quand il parle. Quand j’étais ado,
je courais après les beaux mecs, aujourd’hui, ce n’est plus le cas,
mais je prends beaucoup plus mon pied au lit. Je vais vers les personnes
qui me vont bien. Ces mecs ne sont pas dans les canons de beauté
mais physiquement, il y a quelque chose qui se passe. Du coup,
dans mes stages, les gens observent qu’ils peuvent attirer et être
attirés par des personnes différentes de ce à quoi ils s’attendent.





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Dans les stages, il y a une sorte d’atelier « râteau », on apprend à refuser et à accepter un refus. C’est si compliqué de dire « non » ?
Culturellement il y a encore un poids. Souvent si une femme refuse, il y a la peur, parfois justifiée, de représailles. Alors certaines préfèrent subir le sexe. Pendant des millénaires, pour survivre les femmes on dû se déconnecter de leur désir, leur plaisir, leur sexe, et se sont tues très longtemps. Aujourd’hui, elles sont plus libres mais ça reste complexe dans leur tête, elles ne savent pas toujours ce qu’elles veulent ou n’osent pas se l’avouer et encore moins le demander. La proposition du slow sex, c’est « s’occuper de lui » pour son plaisir à elle. Pour celui qui reçoit les caresses et sait lâcher prise, c’est une grande découverte. Après, les femmes aussi doivent apprendre à recevoir un « non » d’un homme, ce qui est un peu un tabou aussi sur lequel nous travaillons.

Documentaire : Plus de temps, moins de stress de Mériem Laÿ et Emmanuelle Julien Dimanche 4 décembre – 20h50 sur France 5
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